Balades* automnales.

Chaque début d'automne, je ne manque pas d'aller en fin de semaine, accompagné de mes enfants, pour une après-midi de promenade à travers le bois dont la lisière est visible de l'endroit où j'habite. A chaque fois, j'assiste à la même explosion de joie venant de la benjamine qui porte un intérêt fou pour tout ce qui est verdure, végétation et insectes, au point de réaliser un nouvel herbier chaque année que Dieu fait. Arrivés devant le ruisseau, elle me dit: " Viens, on va écouter la musique de l'eau!". Et elle me fait plonger dans mon monde, moi qu'un rien suffit à faire voyager dans les rêveries tourbillonnantes les plus inouïes, car si ma fille n'entend que les partitions de l'eau qui ruisselle, moi j'arrive à saisir la plainte du léger vent qui traverse le feuillage, les notes parfaites des oiseaux qui chantent en choeurs, les grenouilles qui croassent, pour perturber l'ensemble philharmonique, le bruit des fruits qui tombent brisant le silence ambiant, le craquement des branches qui se cassent... La forêt est , à n'en pas douter, un énorme orchestre dont le chef est quelque part dans le ciel ou tapi dans les fourrés.

Mais si nous aimons fréquenter ces lieux en cette période précisément, c'est parce que nous y trouvons des dizaines de châtaigniers dont les fruits
jonchent le sol par quantités infinies. Nous n'oublions, bien sûr, jamais de prélever notre part.
Notre promenade automnale dans ces profondeurs boisées au sous bois humide, trop peu atteint par les rayons de soleil est un moment de grand silence intérieur pour moi et d'apprentissage pour les enfants. En effet, nous n'arrêtons pas de prendre notes et autres photos que nous confondons une fois rentrés à la maison par les moyens dont nous disposons ( livres de botanique, dictionnaires, internet...)
Au fin fond de cette forêt, une fois n'est pas coutume, ce sont les animaux qui nous sortent de nos songes, ce sont eux qui viennent nous déranger dans nos méditations; nous sursautons à un brusque envol d'un couple de geais effrayés par notre présence, au bruit du marron qu'un écureuil maladroit laisse tomber du haut d'un arbre...
Notre promenade automnale dans ces profondeurs boisées au sous bois humide, trop peu atteint par les rayons de soleil est un moment de grand silence intérieur pour moi et d'apprentissage pour les enfants. En effet, nous n'arrêtons pas de prendre notes et autres photos que nous confondons une fois rentrés à la maison par les moyens dont nous disposons ( livres de botanique, dictionnaires, internet...)
Au fin fond de cette forêt, une fois n'est pas coutume, ce sont les animaux qui nous sortent de nos songes, ce sont eux qui viennent nous déranger dans nos méditations; nous sursautons à un brusque envol d'un couple de geais effrayés par notre présence, au bruit du marron qu'un écureuil maladroit laisse tomber du haut d'un arbre...

Nous allons maintenant vous raconter les différentes espèces recensées et dont avons vérifié les caractéristiques: A l'orée du bois, nous sommes reçus
par une haie d'honneur constituée par l'aubépine, dont les fleurs sont très odorantes et qui constitue un bon porte-greffes. Dans l'ancien temps, cet arbrisseau servait
de sèche linge du pauvre. Ensuite nous passons sous un saule roux (Salix Atrocinera) dont la hauteur peut atteindre jusqu'à 12 m et qui contient de l'aspirine. Un peu plus
loin, nous remarquons un houx dont on devine l'aubier et d'où est dérivé le mot "houspiller"
* Balade: n.f.( de ballade). Fam. Promenade
"Et quand j'arriverai
Je mettrai sur ta tombe
un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs" V.Hugo
Je mettrai sur ta tombe
un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs" V.Hugo
L'éparpillement de glands nains par milliers, non comestibles sauf par les sangliers, est un signe de la présence, à cet endroit, du chêne pédonculé. Ce dernier d'une hauteur de 30 à 45 m peut vivre jusqu'à 1000
ans, mais c'est un chêne qu'on ne trouve qu'en Europe moins l'Espagne.
Nous avons aussi quelques plantes à notre tableau de chasse: De l'asphodèle appelée également arbre à vipère au chèvrefeuille dont les fleurs ne sont odorantes que le soir, pour attirer le sphinx, papillon de nuit, seul apte à les féconder, en passant par le fragon aux baies rouges toxiques, qui autrefois, servait à la fabrication de balais, la forêt regorge d'espèces plus ou moins fragiles, qu'il faudrait observer, identifier, étudier, connaître...
Nous avons aussi quelques plantes à notre tableau de chasse: De l'asphodèle appelée également arbre à vipère au chèvrefeuille dont les fleurs ne sont odorantes que le soir, pour attirer le sphinx, papillon de nuit, seul apte à les féconder, en passant par le fragon aux baies rouges toxiques, qui autrefois, servait à la fabrication de balais, la forêt regorge d'espèces plus ou moins fragiles, qu'il faudrait observer, identifier, étudier, connaître...

* Balade: n.f.( de ballade). Fam. Promenade
Ballade :n.f. (provenç.ballada,danse). 1.Petit poème lyrique qui apparaît au
XIVè s. et se compose de trois strophes suivies d'en envoi et d'une demi-strophe. 2. Poème narratif mis à la mode en Allemagne et en Angleterre à la fin du XVIIè s., relatant une tradition
historique ou légendaire avec beaucoup de pathétique. 3. MUS. a. Anc. Chanson de danse. b. Pièce vocale ou instrumentale inspirée par une ballade littéraire ou qui en reflète l'atmosphère.
Ballades romantiques. ballades pour piano.
Commentaire: Le petit Larousse nous apprend qu'entre se promener ( balade) et la poésie lyrique, la musique, la littérature... ( ballade), la cloison est bien mince ( un petit l de différence seulement); le pas est donc vite franchi pour ceux qui le veulent. Nous comprenons mieux dès lors, pourquoi les poètes aiment flâner en solitaires en empruntant des sentiers oubliés.
Commentaire: Le petit Larousse nous apprend qu'entre se promener ( balade) et la poésie lyrique, la musique, la littérature... ( ballade), la cloison est bien mince ( un petit l de différence seulement); le pas est donc vite franchi pour ceux qui le veulent. Nous comprenons mieux dès lors, pourquoi les poètes aiment flâner en solitaires en empruntant des sentiers oubliés.

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